Mes "Brimborions", mes "Menues Monnaies" et autres petits assemblages de mots émergent à la confluence de diverses influences. Parmi celles-ci, la première est sans conteste ma découverte du haïku de tradition et de son avatar francophone.
Ensuite j'ai rencontré les haïkus et autres "Pop’s" de Jack Kérouac, les monostiches et les micrones d'Emmanuel Lochac, les "Mop’s" du poète belge Marcel Peltier. Enfin, je me suis aussi laissé tenter par le haïku oulipien généralisé et plus particulièrement par le trident de Jacques Roubaud au point de proposer un avatar fibonaccien à cette forme poétique.
Aujourd'hui, ma poésie brève prend appui sur l'alexandrin monostiche, proposé par le poète Lochac, dont les 12 syllabes me semblent proposer une belle alternative francophone au haïku de tradition, celui des auteurs japonais. Ces 12 syllabes que Maurice Coyaud considère comme métrique idéale pour un haïku francophone peuvent se présenter sous diverses formes.
Tout d'abord, il est possible d'écrire un monostiche avec césure à l'hémistiche ou en respectant une autre mesure Mais il est possible également de les disposer sur 2,3 ou 4 lignes comme ceci 6/6, 4/4/4, 3/6/3 ou 3/3/3/3 si la disposition monostiche vous déconcerte. Notez aussi que si, comme Verlaine, vous préférez l'impair, vous pouvez opter pour une disposition 5/7.
夜の霞しろがねに光る満月よ
brumes nocturnes ~ tout l’argent de la pleine lune
コーヒーとクロワッサン霞の中に光る夜明け
café croissants ~ l’aube pétille dans ses brumes
© jean luc werpin 03/2024 traductions 美音訳
J'aime beaucoup cette approche.
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